Depuis des années, l’homme ne cesse de modifier l’environnement par ses agissements. C’est dans ce sens qu’a été créée la finance verte. Elle concerne des services proposés par le marché financier et qui ont pour but de diminuer l’impact négatif de l’homme sur l’environnement.
Un mécanisme visant à réduire les changements climatiques
La finance verte a été créée par l’Organisation des Nations unies et est rattachée à la convention cadre des Nations Unies sur le développement.
Son principal but, c’est de transférer des fonds des pays développés vers les pays les vulnérables. Elle a vu le jour à Cancun en 2010 lors de la COP16 et vise à soutenir les pays en développement dans leur programme visant à atténuer les émissions des gaz à effet de serre.
Appelée Green bonds en anglais, la finance verte occupe aujourd’hui une place très importante auprès des organisations internationales.
Lors du sommet de la COP21, les dirigeants du monde se sont engagés à jouer leur rôle et plusieurs annonces d’objectifs ont été faites. Parmi ces derniers, il y a l’objectif de limiter la hausse de la température à 1,5 °C.
La finance verte continue son développement
Avec l’engagement des dirigeants des différents pays, la finance verte espère connaitre un lendemain meilleur. Le fonds vert pour le développement mis en place par l’ONU a atteint un montant de 10,2 milliards d’euros.
De plus en plus d’investisseurs s’orientent vers les énergies renouvelables. Lors de la COP21, les acteurs se sont penchés sur la question relative aux sources de financement afin d’obtenir 100 milliards de dollars par an d’ici 2020.
Le privé s’est aussi engagé à lutter contre le réchauffement climatique.
Par ailleurs, le conseil d’administration du fond vert s’était réuni en Zambie en novembre et avait choisi 8 projets sur les 37 qu’il avait sélectionnés. Les continents concernés sont l’Afrique, l’Asie pacifique et l’Amérique latine.